Quelques extraits de la « lettre aux Parrains et Marraines »
par Henriette Guilloré suite sa mission
« Par manque de temps, je n’ai pu rencontrer que les enfants parrainés d’Antsirabé et d’Antanarivo la capitale.
Il ne m’était pas possible d’aller dans tous les villages dont ceux de brousse, comme lors de ma précédente mission, afin de rencontrer tous les élèves parrainés ( plus de 2500 kms à parcourir dans des conditions difficiles). L’insécurité toujours plus grande sur les routes ainsi que l’épidémie de peste qui sévissait à cette période étaient aussi des difficultés à considérer.
À Antsirabé, un goûter très matinal ( 8H ) avait été organisé par les Sœurs de la Congrégation. Il réunissait l’ensemble des jeunes parrainés et leur famille, qui nous ont accueillis de façon extrêmement chaleureuse. Ils ont, selon l’âge, effectué un dessin ou un courrier pour leurs parrains et marraines respectifs et ont mis beaucoup de « cœur « à le réaliser . »
« Malheureusement, la pauvreté dans le pays s’accentue d’année en année, c’est un triste constat.
Les demandes de parrainage sont nombreuses, les parents souhaitant une vie meilleure pour leurs enfants mais ne peuvent payer leur scolarité (écolage). Toutes ces familles sont d’une dignité incroyable face à cette situation insupportable pour nous […] J’ai aussi rencontré, 3 jeunes adultes, de familles très pauvres, parrainés depuis de nombreuses années à Espoir sans Frontières, qui ont réussi leur baccalauréat et poursuivent leurs études. Le parrainage a été pour eux le moyen d’arriver à se hisser à ce niveau. Quelle fierté pour eux et leurs familles ! »
« Pour ces enfants, que vous soutenez avec tant de générosité, savoir lire et écrire, se maintenir en bonne santé, être reconnu, est déjà le gage de la réussite et … d’ESPOIR.
Merci à vous tous. »
Henriette